ALZIRE.
Gusman était son nom. Le de~tin qu_i m'opprime
Ne.m'apprit ríen de luí que son nom et son crime .
.Ce nom, mop. cher Mont@z,e,
a
morí creur si fatal,
Dµ
pillage et du meurtre était l'a.ffreux si'g:nal.
A
ce nom, de mes bras on arrc,lcha ta fille;
Dans 1,u_1 vil escl\.¡.vage on tr-p.1na ta famille ;
On
démolit ce temple et .ces aútels chéris,
Du
nos di(}u;i¡: m'att~nqaient pour- me
nomrp.erton fils.
On me traina yern h1i : djra,í-:je -a-quel:-s.~p}lli:ce,
A
quels maux me livr:a ,sa
barba.Feavari~e;
Pour m'arracher .Ges biens par lui déifjés ; · - ,
Idoles de son peup-le, et .que je fouJe aux pieds?
Je fus laissé mourant .au miJieu ~es tort1Jres.
Le temps ne peut
jam.aj~affajblir les inj1J,res;
·Je vicns apres trois ans d'assembler-·des am'is,
Dp.nsleur c;ongnune hainc p.vec noQ.s afü~r.mis-.;
Ils sout dans nos forets,
.~t
leur foule héro1qu~ :
Vient. p·érir
so.usce,s mqrs, ou ve11ger l'Amé;rique,
MONTiZE, ·
Je te plaíns; mais,, hélas
!
ou vas-tµ t'~mporte-r?
Ne cherch~ poilH
la
mo_rt qui voulait t'éyiter.
·9lle peuvent tes amis, et l~urs armes fragiies,
Des hahitants des eaux dépouilles inuti!es,
Ces marbres impuissants en sabres fa<;onn és,
Ces soldats presque nus et nial disciplinés,
C.ontre ces fiers géants, ces tyrans de la terre,
De fer étincelants, armés ele "I'eur tonnerre,
Qui s'élancent' sur nous, aussi prompt~que les vents,
Sur des monstres gueniers pour eux obéissan'ts?
L'µnivers a cédé; cédons, momcher Za1í10~·e.
. ·,Z
AM ORE.
Moi fléchi.r,
1~10i,
rampe-r, lorsque je vis encere!