. A.,CTE
·ll, SCENE
IV.
'
.
ZAMORE,
'Quelles vevtus! 'cruel !-les tyrans de ces lieux
T'ont fuit esclave en tout; t'ant arraché tes dieu;x
1
Tu les as done trahis pour trahir ta promesse?
·Alzire a-t-elle encore imité ta faiblesse?
Garde-toi,. ..
MON1EZE.
Va, mon creur ne se repro·che ríen :
Je
dois bénir mon sort' et pl<mrcr sur le tien.
ZAMORE.
Si tu trahis
ta
foi, tu dois pfourer sa:ns doutc.
Prends pitié des tourments que ton crime me coíltc;
Prénds pitié de ce creur, enivré tour
a
tour
De zele pour mes dieux, de vengeance et d'amour.
Je cherche ici Gusman,
j'y
vofe pour Alzire;
Viens, conduis-moi vers elle, et
qu'a
ses pieds j'expire.
Ne me dérobe point le bonhe~r-de la voir;
'
Crains de porter Zamore au dernier désespoir;
Repre~ds
un
creur humain, qu.e ta vertu bannie ..
SCENE V.
.43
MONT:EZE.,
ZAMORE'
AlliÉRI~AINS' GARDES.
UN
GARD
E,
a
-Mofiteze .
SEIGNEUR,
on vous attend
poui· la
cérémonie.
MONTEZE.
Je vous suis.
ZAMÓRE.
Ah!
cruel,
je
ne
te
quitte pas.
Quelle est done cette
Jié>mpe ou
s'ádressent
tes pas?
Monteze...