t
5o
,ALZIRE. .
Qui sait si de sa perte il ne
fut
pas témoi.n?
11
vient pour m'en paTler- :
ah!
i:p1e-I foncste soin
!
Sa voix redoub1era
le,,s
toun11e:F1ts qne j'endure, ,
I1 va percer mÓn cceur, et rou~rir ·ma ;biessure.
Mats n'importe, qu'il vienne. Un m@uvcment confus
S'empare malgré moi d'e mes sens éperdus.
Hélas ! dans ce.palais amllsé d.e mc-s l'ap~es,
\ Je
u'ai point encorc cu,de moment sa,n,s alarmes-. .
SCE_NE ]V.
ALZIRE, ZA.MORE,
EMIR.E.
ZAMORE.
lWEST-ELLE
enfin rendue? Est-ce elle que je vois
?'
ALZIRE.
Ciel
!'
tels e'taient ses tr!!-its', sa démarche, sa voix.
( Ell'é tombe entre l~s bras de sa confidente.
~
Z¡u;i.J.ore . . . Je succombc;
a
peine
je
respi~e.
ZAMORE.
,~ c~onnais ton amant.~
ALZ!RE,
Zamoue
auxt
p_ieds d'Afaire
!.
Est-ce une illusio,n?
ZAMC>ltE~
Non : je
rnvis pour t0i ;- .
Je réciame
a
tes:pieds. tc-s Serménts et ta
foi,.
O moitié de moi-memé
!
id'ólc d:c.n'lon ame!
T
oi qu'un amour si lentfre assm1aü
a
:ma:dlantme·,.
.
Q~'as-tu fait dJs saint;,nreuds qui nous ont enchainés?
ALZIRE,
O jours!
ó
d-ol,\x moments d'horreu~ cmpoisonn&!