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ACT,E_
IlÍ.,,,
SGENE
IV.
,
-~AMORE,
:Alzire, 'est-il ~.ien
,YEaJ?
q:usman est ton_!pou~?
AL/ZIRE.
Je pourr.ars t'ailé·guer¡, pour afl'áiblir mon crime,–
De mon pere sur moi le pouvoir légitime.;
L'crreur ou nous étions, mes regréts, mes combats,
Les.pleqrs-que-j'ai troi~·~i;is donnés
a
to.n ti,·épa-s;
"Que des ~hrétiens v~inqueurs esclave inf~rt~~-ée'
ta
dQuleur de ta perte
a
leur Dieu-m'a donnée ;_
Que je t'aimais toujour~' que mon creu:r éperdu
A détesté tes dieux, qui t'ont mal défendu
~
"'
Mais je ne cherche point, je ne veux point d'excuse;
n
n'en est point pour.
lJ).OÍ ,.
IorsqQ.e-l'a.mour. m'ac'cuse.
Tu vis; "il me su$f. Je.t'a.i manqué de foi ;
·· ·
Tranche m~s joúrs _affi-eux ,.qui ne··sont plus pour toí.
(Quoi
!
tu ne me voi,s point d'un reil impitoyablel?
ZAMORE,
Non, si je sui~ aimé, non, tu n'es point coupable: ·
Puis-je encor·me flatter de régner dans_ ton creur?
ALZIRE,
Quand Moi1teze, Alvarez,, :eeut-et~·e un dieu vengeur,
Nos ch_rétiens, ma faiblcsse, aJJ temple m'ont conduite,
Su.rede ton trépas,
·a·
cet hymen réduite,
E_nchainée
a
Gusman par-des nreuds éternels,
J'adorais ta mémoi¡re au piecl de ·nos autels.
Nos peuples, nos
tyra.ns, tous
0J1t
su
cpie
je t'airne:
Je.l'ai dita la terr~, au ciel,
e\
Gusma~ n{fü~e ;·
Et dans l'affreux moment, Zamore,
ou
JC
te vois,
Je te le dis ~~c~;r p,?u~ la der.niere fois.
·"
ZAM_O:;RE,
Po,u;r
1~
de.rniere fois.Zamore t'au:rait vue
!
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