ACTE III,
S,CENE
VI.
( Au_x Espagnols qui l'entou,rent.)
Étes-vous d@nc de's dieux qu'on ne puisse .att'.iq-uer?
Ét.t~í11ts
ele
npt:re sang, fout-il vo11s invoqucr.?
6'USL\UN,
Obéissez.
A.LZIRE.
Seigneur!
. ~li,VAREZ.
Dans t@n courroux sé~ere ,
Songc au·moins·, mon cher fils, qu'il a sauvé ton
pere.
GUSMAN.
~eigneur, je songc a-vaincre, et je l'appris de vous;
J1y
vole; adicu.
SCENE VIJ.
AL
1
VAREZ, ALZIR,\E.
!LZIRE,
se jetant
·a
genoux.
SEIGNEUR,
j'e~brasse vos ge11onx.
C
'e.sta
v.otr,e vertu que je rends cet homq1age,
Le.
premfor oú le sort abaissa inon coui·age.
Ve-nge.z, seigneµr, yengez, sur ce creur affiigé,
L'honneur de votre fils par sa femme outragé.
l\1ais
~
mes pi'cmiers nreuds mon ame était unie;
Hélas
!
peut-on deux fois se donner dan•s sa vie?
Zamore était
a
moi, Zamore eut man amonr.
Zamore est vertueux:; vous lui de:vez le joun.
Pardonnez... je succombe ama d'ouleur mortelle.
ALVAREZ.
Je conserve pour toi ma bonté patcrnel'le.
Je plai11s Zamore et toi, je serai ton
ap1rni;
Ma.issonge au nreud sacré qui t'attache auj0urd'hui.
59