ACTE III,
S'cENE
V.
Toi, Gusman dont je suis l'épouse et- la victime,
Je ne suis point
a
toi' cruel' apr~s ton 'crimc.
-
Qui ,des déux osera se·".,eng~,r aúj'ourd'hui?
Qui percera ce creur que
fon
a111,ach,e:
a
lui?
Toujours infortunée, et toújo~rs criminelle ,
P.crfide envers,Zamqre¡,
a:
Gusman infidclc,
'Qui me délivrera, par un trépas heuretlx, ·
De la nécessité de vous tra:hii' tous deux?
Gusman, du··sang·des miens ta
ma.indéja·ro~gie
Frémira moins qú'une autre·
a
m'arracher la
vic.
De l'hymen, de·l'arnour il faut venger les «ilroits.
Punís une coupable·; eVsois'.juste une fois .
1
GUSMAN.
Ainsi vous abusez d'un reste d'iiidulgence
Quema bonté trahie oppose·
a
votre offense :
·Mais vous le demandez, et je vais vous punir;
Votre supplice est pret, mon rival va périr.
Hola,
·soldáts.
Cruel!
'ALVA·R·E Z,
Mon fils, qu'allez:::.yóus
fai1:e?
Respectez ses bienfüits, respectez sa: misere.
Quel est l'etat horrible'
ó
ciel' oú je ine vois
!
L'un tient de moi la
vie' a
l'áütre je la dois
!
Ah! mes fils,
de
ce nom.ressentez la tendresse;
D'un pcre infortuné
regard.ez. la-vieillesse;
· Et
du moins~ ..