· ALZJRE.
(
A'Alzire.).
Madam.e,
vQtre
creµr
doit _vqus instruire assez
A
quel point el) secret ici vous m'offensez;
Yous qui, sinon pour moi, clu moins pour votre gloire,
Deviez de cet esclave étouffer Ia· mémoire;
·
Vous ilont les pleurs encore outragent votre époux;
Voqs-que j'aimai~ assez pour en etre jaloux.
'
ALZJRE.
(
í
Gusman: )
(
A'
Al:v.arez. )
Cruel•!
E~
vo~s: seigneur, mon prot~éteur, son pere
!
( A Zamore.) ,
Toi, jadis nio~ esp,oír eq un temps plus pro~pere,
Voyez le joug horrible oú mon sort ~st lÍé,
Et
frémis~ez i~qs trois d'h~rreur et de pitié.
(En montrant Zapore.)
Voici l'amant, l'époux que me choisit nion pe1?e,
Ava:qt que je connusse un nouvel hémisphere.?
Avant que de l'Europe .on nous portat des fers.
Le bruit de ~o; trépas perdit cet univers.
Je.;¡~ tÓmher l'e~pire ou régnaient mes ancetrcs;
Tout change~ sur la ten:e, et je connus des ma1tres ~
Mo~ pere i~1fortuné, pleiñ d'ennuis et de jours,
Au
Dreu que vous servez eut
i
la "fin recours :
C'est ce
Dieu
des chrétiens que devant v·ous j'att'este;
Ses autels sont témoins de m:Qn hyÍnen fui1este;
P'esf ~ux pieds de
e~
Dieµ q~'u!l ~orrible serment
.Me, 9-pnue·au meµrtrier qi,{m'pta ~on amanL
Je_connais mal pent-&tre ~me loi si ;nouvelle;
·
-· ~
a.isj'e~ cr~i~111a vertu)., q1,ti park ~µssi ha4t qu'elle.
:Zamore,.
tµ '
m'es eher
l
je t'aime ; j¿
fe
doi;
.
W,:ai~ ªr~es mes setments je ne ¡iuis etre a'toi.
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