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ACTE III,

SCENE

IV.

Cher-et fatal objet de douleur et de joie

!

Ah! Zamore, en

que'l

temps faut-il que

Je

,;oic·?

Chaqué mot dans mon coour eufonce le poi~nard..

H11rn.Rt.

Tu

gémis

~t

me vc¡i's

!

ALZIRE,

Je t'ai revu fÍ'op tard .

ZAMORE.

Le

bruit de mon trépa·s a

cl:O.

rempTir

1e

monde:

J

1

ai tra111é loín de

fóí

ma

course vagabon'de·,

bcpuis que tes hrigands, t'anachañt

A

mes

bras,

l\'l'enleverent mes dieux, man tróue et tes appas.

Sa-is-tu que ce Gusman, ce destructc'ur sauvagc,

Far des tourments sans nombre ép1~ouva

111011

couragc-?

Sais-tu que ton amant,

a

ton lit destíné,

Chere Alzire, aux hourreaux

se

vit ;:tbandonné?

.Tu frémis

!

tu resscns le courroui qui m'enflamme;

L'horl'eur de c~tte infure a passé dans

ton

ilme.

Un

dieu

1

sans doute, un dieu qui ~résicle

a

Fambuf';

Dans le scin du trépas me conserva

le

jour.

Tu n'as point cffmcnti cé.grand dfou qui me guide;

Tu n'es point devenue Espagnole et per'fi.de.

On dit que ce Gusman respire dans ces

lieux;

Je venais t'arracher

a

ce rr1011stre odicux.

'fu m'aimes: vengeons-nous; livr-e-mói la'vi~ti'me.

ALZÚE.

Oui, tu dois

\e

venger,

tu

doi~ punir le

orime;

FrappC!,

ZA:MQRE.

Qtré

nre dis-tu?

Quoi , fos

vceui

!

quoi ,

ta

foi

!