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ACTE III,

S"C:ENE

V.

GUSMA N.

Toi!

Zamore

!'

ZAM.ORE.

Oui, lui-meme,

a

qui ta hárbarie

V

oul ut óter l'honneur, et crut óter la vie;

·

Lui que tu fis languir dans des tourmcnts honteux ,

L

1

ui dont l'aspect ici te fait baisser les yeux.

Ravisseur d-e nos biens ; tyran de notre empire,

Tu viens de m'arracher le seul bien ou j'aspire.

Acheve, et de ce fer., trésor de tes climats,

Préviens mon bras.vengeur, et préviens ton tré_p_as.

La main, la meme main qui t'a rendu ton perc,

Dans ton sang odieux pourrait vcnger la terre;

(*)

Et j'aurais les mortels. e_t les dieux pour a~is;

En révérant le pere, et punissant le fils.

ALVAREz,

aGusman.

De ce discours, ó ciel

!

que je me sens confondre

!

Vous sentez-vous coupable, et pouvez-vous 1'épondre ?

GUSJl'.IAN.

·

Répondre a ce rebelle, et daigner m'avilir

Jusqu'a le réfuter, quand je le dois punir!

Son juste chatiment, que lui--meme il prononce,

Sans mon respect pour vous, et1t

eté

ma réponse.

e~·)

Pere

doit rimer avec

terre)

parce qu'on les prononce tous deux

de meme. C'est aux oreilles et non pas aux yeux qu'il faut rimer. Cela

est si vrai, que le mot

paon

n'(\ jamais rimé avec

P haon )

quo~que

l'orthographe sóit la meme: et le mot

encore

rime

tres

bien avec

a&–

horre,

quoiqu'il n'y ait'qu'un

r

a

l'un

et'

qu'il

y

en: ait deúx

a

l'autre.

La rime est faite pour l'oreille; un usag_e contraire ne serait qu'une

pé·

dan~rie ridicule et déraisonnable.