°ALZIRE.
Jusqu'aux liellX ou, cessant d'éclairer nos clin1ats,
U ra.mene l':pinéc ,.et :re,vient sur ses. pas.
Enfin votre amitii, vos soins, votre vaillance,
A
mes vastes desseins ont
:rendu
l'espérance;
Et
j'ai cru satisfaire, en cet affreux séjour,
Deux vertus de mon cceur,
ta
v engeance et Famour.'
Nous avons rassembi'é des mortels intrépides,
Eternels ennemis ·de 110s. maítrcs avides;
Nous les avons laissés dans ces forets errams,
,Pour observer ces murs
hatis
par uos tyrans.
J'arrive, on nous saisit : une foule inhumaine
Dans des gouffres profonds nous plonge ~t nous en~haine,
De
ces lieux infernaux on nous laisse ~ortir,
Sans que de notre sort on nous daignc avertir.
Amis, ou sommes-nous? ne pourra-t-on m'instruire
Qui commande en ces lieux, quel est le sort d'Alzire?
Si
Monteze est esclave, et'voit enco/ Ie jour?
· ·
S'il fraí'ne ses malheur~ en cette h'~rrible cour?
Cher-s et triste~ amis du m~lheureux'Zar:vore,
Ne pouvez-vous _m'a_pp:rendre·un destin que j'ignore
?:
UN AJIÉipCAi'N.
En des
li~ax
differents, comme toi mis aux fers, '
Conduits en ce paJais p~r des chemi~s divers,
Etrangers, incó;rn_u,s_c4ez ce penple fa,roucl_ie ~
Nous n'ávons 'ríen a:epris
d'c
t.out ·ce qui te touche .
Cacique infortuné~ <Hgne d'un mcilleur sort,
Du
moins si nos tyrans ont i·é.so,lu ta ~nort-i
Tes amís avec toi, prets
a
cesser de vivre,
Sont dignes de t'aimer, et dignes de te suivre.
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De
plus grand en effet qu'lln trépas glorieu:Kí;