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ACTE
SECOND..
SGENE
l.
ZAMORE,,·
All1ÉRIEAINS.
ZA MORE.
AMis, de qui l'audac·<;·, aux mortels peu commune,
Rena1t daris les dangers ; et cro1t dans l'informne;
Illustres c;:om.págnons de mon fune'ste sort,
N'obtiendrons-nous jamais la :vengeance ou la mort ?
Vivrons-nous sans servir Alzire et la patrie
7
·
Sans óter'
a
Gusman sa détestable vie,
·, S'ans trouver, sans punir cet insoient vainqueur,
Sans venger mon pays, qu'a per~u sa fureur?
Dieux impuissants
!
dieux vains de nos vastes contrées
!
A des dieux errncmis vous les avez livrées :
·
Et six cents Espagnols ont détruit sous
0
leurs ,wups_
Mon pays et morí ttóne, et vos temples et vous.
Vous n'avei ¡jfos d'autels, et je n'ai plu.s d'empire;
Nous avons toutperdu :_
j~
suú privé d'Alzire.
J'ai porté mon, co·urroux, ma ·honte et mes regrets
Dans les sables mouvants, dans le fond des forets.
De la zóne l:,rula11tc, et
du
milieu du monde,
·
L'astre du jour
(*')
a vu ma: coúrsé vagabonde,
.
/ •
.
.
.
(''') L'astronomie, la géographie, la géométrie étaient cultivées ·au
Pérou. On tra~ait des lign'es sur de~ colQnnes pqur marquer les
équi.:
noxes et les solstices,
· ·
·
Thé.foe.
3.
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