ACTE
IV,
SCÉNE VI.
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Votre crainte JHmr I~,
V'O'S
yeux; vo~ la11.g,age,
Vos charmes, mo:0 malheur, et m·eS ttati'spoi'ts j:a1•oux·;
Tout m'irrite, ·cruelle, et m'ail:mc <Mílit·re Vó'll's.
Vous avez mérité que Rarnire
vious
aifílej
Vous.meforcez enfin d'1immoler pour
vous-me.meEt l'amour paternel, et
Ftio.rme.ut d~
)Jil.e:s
jours.
Je vous sers, vous, mad.ame; íi
fo
f.aut, et
j'y
cours.
Mais
vous.merépondrez...
A'fIOiE,
Ah.! t'én est
h'op,
barbare!
Eh
bien! j'aime Ramire
¡
bui, je vous le Melare;
Je l'aime, je le cede, et vous vous indignez !
J'ai
sauvé votre amant., et vous vous en plaignez
!·
Quel temps pour l~s fureurs de votre jalousie !
Quel temps
póúr
le reproche! il s'agit de sa vie.
Je jure ici par lui, par ce -commun effroi,
J'cn atteste ·Ie jour,, ce jour que je vous doi,
Que vous n'aurez jamais
·a
redouter Atide.
Ne vous figurez pas quema douleur timide
S'exhale en vains serments qu'arrache le danger;
Je jure éncor ce ciel, lenta nous protéger,
Que s'il 'me permettait de délivrer Ramire,
S'i! osait me donner son cceur et son empÍre,
Si du plus tendre amour il écoutait l'er.reur,
J
~
vous sacrifierais son empire et son cceur.
Conservez-le
a
ce prix, au prix de mon sang meme.
Que voulez-vous de plus, s'il vit et s'il vous aime?
Je ne dispute ríen, madame,
a
votre amour,
Non, pas meme l'honneur de Jui sauver le Jóut.
Vous en aurez la gloire, ayez-en l'avantage.
qrLIME.
Non, je ne vous,crois point; je vois tout
ffi{)ll
outrage;