ACTE IV,
SCENE
IV.
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MOilADIR.
Madame, pardo.nuez un injuste soupgon.
Votre ame détrompée a repris sa taison.
Je·le vois, et je cours, en serviteur fidele ,
Apprendre
a
Bénassar le succes de mou tele.
Daiguez de sa justice attendre ici l'effet.
(Il
sort.)
SCE-NE V.
ZULIME,
SEI;lAME.
ZULIME .
AH! j'attentls le trépas. Juste ciel, qu'ai-je fait ?
SÉRAME.
Vous laissez un perfide au destin qui l'accable.
Vos jours' sont
a
ce_prix;
ZULIME,
Dieu! qu'Atide est coupable!
SÉ RAM E,
Tous deux seront punís; ne songez plus
qu'a
vous:
D'un pere ínfortuné désarmez le courroux;
Détournez. ..
Z ULil\'.IE.
II ne voit en moi qu'une ennemie;
II ne sait point, hélas ! cambien je suis punie.
Mon chatime!1t, Sérame, est dans mes attentats :
·J'étais dénaturée, et j'ai fait des ingrats.
SÉRAME.
Eh hien ! de leurs forfaits séparez votre éause.
Quelque punition qu'un pere se propos'e,