ZULIME.
Pressé de tous cótés, Ramire all.ait périr :
Croiriez-vous quelle main vient de,le secourir?
Atide...
'
.,
,
ZULIME.
Atide ! o·eiel!
SÉRAME.
Au milieu du carnage,
D.'un pas déterminé, d'un reil plein de courage,
S'élan9ant dans la foule, étonnant les soi'dats,
Sa beauté, son au<lace ont arrété leurs bras.
Vos guerriers , qui pensaient venger votre querelle,
Unis avec les
sic.ns, se rangent autour d'elle.
Voila ce qu'on m'a <lit, et j'en frémis d'effr.oi.
1
ZULIME.
Ramire vit encore, et ne vit point pour moi
!
Ramire doit la vie a d'autres qu'& moi-meme !
Une autre le défend; c'est une autre qu'il aime !
Et c'est Atide ! ... Allóns,
í'e
charme est <lis'sipé;
Je déchire un bandeau de mes larmes trempé :.
Je revois la lumiere, et je sors de l'abime
Ou
me pré.cipitaient ma faiblesse et leur crime.
Ciel,
qu.eltissu d'horreurs ! ah! j'eú avais besoin.
De guérir ma blessure ils ont pris l'heureux soin.
Va, je renonce a 'fout, et méme
a
la vengeance.
Je .verrai leur supplice avee l'indifférepce
Qu'inspirent des forfaits qui ne nous touchent pas.
Que m'importe en effet leur vie ou leur trépas?
C'en est
fait.