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I I.
IDAMORE.
·EN
ce meme moment,
B~nassar vous poursuit, vous, ·Atide et Zulime.
Le péril le plus grafül est celui qui m'anime.
Seignew·, je viens c0mbattre et mourir av.ec vous.
J 'ai vu ce Bénassar, en-flammé de courr~n.ix,
Aux siens qui l'attendaient lui-meme ounir la port~,
Rentrer accompagné Je leur
fa
tale escorte;
Courir
a
ses vaisseaux la flainme dans les mains:
11
attestait le
cié1
v-engeur
db
so~ve1'a:ins;
Sa fu_reur échauffait les glaces de-son
age .
Déja de tous cótés comme1~9ait le carnage;
Je
me fray.e
11n
chemin~ je revoleen ces lieux.
Sortons... Enteudez-vous tous ces cris fo'rieux? ,
D'oLt vient que Bénassar,-au fort de la melée ,
Accuse votre foi !achemcnt vi:oiée
'?
Des soldats de Zulime ont quitté ses drapeaux :
lls ont suivi son pere, ils ma1·chent aux vaisseaux .
J;)'ou peut naí'tre un revers si prompt et si funes.te?
RAMIRE.
Allons
le
réparer, le d'ésespoir nous r.este;
Sauvons du moins Ati'de; et'le fer
a
la main,
'
'
..
· Parmi ces malheureux <;>uvrons-nous un chemin.
Suivez-moi. Dieu puissant! daignez enfin défendre
La vertu la plus pure, et l'amour le plus tendre ..
Suive;z;-moi, dis-je. '
'
,
·