ACTE IV, SCENE 11.
SCENE II.
ZULIME, seule.
I
M'
AS-TU
trompée, Atide, avec tant de noir.ceur?
Quoi! les pleurs quelquefois ne partent point du creud
Mais non,
~n me
perdant tu te perdrais toi-mem~.,
Toi,
tes amis, ton peuple, et ce cruel que j'aime. ·
Non, trop de vérité parlait dans te~ q.ouleurs;
L'irnposture, apr/~s tout, ne vevse poin't de pleurs.
Ton ame m'est connue, elle est sans arti"íice;
Et qui m'eut fait j~ais un pareil sacrifice?
Loin de moi, loin de lui tu voulais demeurer.
Ah! de R.amire ainsi se peut-on séparer?
Atide n'aime point : j'étais peut-etre aimée.
i.Majalouse furcur s'est trop-tót allumée.
J'assassine Ra~nire.
SCENE III.
ZULIME, SÉRAME.
ZULIME.
EH
bien! que t'a-t-on dit ? ·
Parle.
SÉRAME.
Un désordire horrible accable mon esprit.
On ne voit, on n'entend que des troupes plaintivés,
A.u dehors, au dedans, aux portes, sur les rives,
Au pafais , sur le port , autour de ce rempart;
On se rassemble, on co~rt, on combat au hasard.
La mort vole en tous lieux. Votre esclave per.fide,
P~rtout oppose au nombre une audacQintrépide.
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