ZULIME. ,
Il faut de votre pere obtenir un pardon;
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le faut mériter.
J e
vais en votre nom
Des rebeiles armés poursuivre ce qui reste.
Terminons sans retour un trouble si funeste.
Zulime, avec un pere
il
n'est point de traité ;
Votre repentir seul est votre su.reté ;
La nature dans lui r.eprendra son ernpixe ,
Qu~ud elle aura dans vous triomphé de Ramire.
ZULIIVIE.
ll me.suffit : je sais tout ce que j'ai commis,
Et
combien de devoirs en un jour j'ai trahis.
Aux
pieds de Benassar
il
faut que je me jette.
Hatons-nous.
MOHADIR.
•.
Retenez. d'€tte ardeur indiscrete;
Gardez en ce mornent de-v01:1s
y
présenter.
ZULIME,
Mohadir, et c'est vous qui m'osez arreter?
MQHADIR,
.Respectez la défense heureuse
et
nécessaire
D'un
pere au désespoir, et d'uu maiire en colere.
Vous devez obéir, et surt0:u1t é·pargner
Sa blessure trop vive et tr.o.p promp,te
a
saigner.
U
vous aime, il est vrai; mais apres tant d'injures,
Si vos ressentiments s'échappaient en murmures,
F-rémi~sez pour vous-mem1t :
u,~1
affront. si cruel
Serait le dernier coup
a
ce cceur.·pate,1mel;
Dans Ramire et dans vous il cónfondrait peut-etre. ~.
ZULJ'.M E.
Osez-vous bien penser que je·protege un traltre?