Previous Page  260 / 458 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 260 / 458 Next Page
Page Background

ZULIME. ,

Il faut de votre pere obtenir un pardon;

11

le faut mériter.

J e

vais en votre nom

Des rebeiles armés poursuivre ce qui reste.

Terminons sans retour un trouble si funeste.

Zulime, avec un pere

il

n'est point de traité ;

Votre repentir seul est votre su.reté ;

La nature dans lui r.eprendra son ernpixe ,

Qu~ud elle aura dans vous triomphé de Ramire.

ZULIIVIE.

ll me.suffit : je sais tout ce que j'ai commis,

Et

combien de devoirs en un jour j'ai trahis.

Aux

pieds de Benassar

il

faut que je me jette.

Hatons-nous.

MOHADIR.

•.

Retenez. d'€tte ardeur indiscrete;

Gardez en ce mornent de-v01:1s

y

présenter.

ZULIME,

Mohadir, et c'est vous qui m'osez arreter?

MQHADIR,

.Respectez la défense heureuse

et

nécessaire

D'un

pere au désespoir, et d'uu maiire en colere.

Vous devez obéir, et surt0:u1t é·pargner

Sa blessure trop vive et tr.o.p promp,te

a

saigner.

U

vous aime, il est vrai; mais apres tant d'injures,

Si vos ressentiments s'échappaient en murmures,

F-rémi~sez pour vous-mem1t :

u,~1

affront. si cruel

Serait le dernier coup

a

ce cceur.·pate,1mel;

Dans Ramire et dans vous il cónfondrait peut-etre. ~.

ZULJ'.M E.

Osez-vous bien penser que je·protege un traltre?