, ZULilVIE.
Aux traits de son courrqux son sang doit échapper,
, Et
sa main s'am0llit sur le point de frapper.
Ohtenez qu'il vous voie, et votre gra:ce est
su.re.
Unissez-vous
a
luí pour venger son injure;
Ahandonnez les jours, justement menacés,
,De ce parjure amant qu'enfin vous haissez.
ZULIME.
De Ramire!
SÉRAME.
De lui. Son indigne artífice
Vous faisait sa victime, ainsi que s·a complice .
ZULIME,
Je
ne le sais que trop. Héfas
!
que de fo1·faits!
SÉRAME,
Que j'aime
a
voir v'os yeux dcssillés pour
jama.is!
Des pleurs que vous versiez sa vanité s'honore :
11vous trompe',
il
vous hait.
Qui?vous!
ZULIME,
Sér~me, je l'adore . (3)
SÉRAME.
ZULIME.
Ui1 dieu harbare assemhle dans mon cceur
L'exces de la faihlesse. et celui de l'h,orreur :
C'est en vain que j'ai cru·triompher de moi-meme
Je déteste mon crime, et je sens que je l'aime.
Je n'y. résiste plus : ce poi~on détesté,
Par .mes tremhlantes máins aujourd 'hui rejeté,
De toqtes-les fureurs m'embrase et me déchire.
Au bor,d
dcr
mon
tombe.auj;idolatre
Ramire.