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ZU1IME.

On

pdpare·pour

lui

la mort la plus sanglante;

Vous le voulez, madame, et vous serez contente.

1

U:

ne vous reste ici qu'a terminer mon sort,

Avant d'avoir appris s'il vit ou s

1

il

est mort.

ZULIME.

S'il

est mort, je sais trop le parti qu'il faut prendre,

ATII)E.

Ah! si vous le vouliez, voqs pourriez le défend re,

Madame; vous l'aiTI1ez, et je connais l'amóur;

Vous périrez des coups dont il perdra le jour :

Et quelque sentiment qu'un p ere vous inspire,

Le plus grand des forfa its est de trahir Ramire.

11 n'eut jamais que vous et le ciel pour appui;

Et n'est-ce pas

a

vous d'ayoir pitié de lui?

Quelques amis encore, écháppés au carnage ,

Vendent bien cher leur vie et marchent au rivage :

Vous etes mal gardée; on peut les réunir.

ZULIME.

Et

vous me comman<lez encor de vous servir ?

ATIDE.

Quand je vous l'ai cédé, quand , vous donnant ma vie,

Je me suis immolée

a

votre jalousie ,

Quand j'osais en ces lieux vous presser a genoux

De m'abandonner seule et -de suivre uu époux,

Puis-j e encor mériter vos fureurs inquietes ?

Que vous faut-il? parlez, cruelle que vous etes

!

Quel fruit recueillez-vous de toutes vos erreurs?

Et

qui peut contre moi vous irriter?

ZULIME.

Vos plcurs ,

Votre attendrissement, vótre exces de courage,