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ZúLil\1E.

Et se précipitant d'ahlmes en abimes,

ETle a contre son pere aecumulé fos.erimes.

Que dis-je? au 1noment meme

011

tu-viens en son nom

·De tant d'iniquités impl'orer le pardon,

Son amour furieux la fait courir aux armes.

Les suborneurs appas de ses trompeuses larmes

Ont séduit les soldats

a

sa garde commis;

Sa voix a rassemblé ses perfides amis.

Elle vient m'arracher son indigne conquete;

Les armes dans les mains, elle marche

a

four

tete.

Cet amour insensé ne conna1t plus <le frein;

Zulime contre un pere' ose lever sa main !

Au comble de l'outrage on joint le parricide

!

Ah! courons, ·et nous-meme immolons la perfide.

SCENE II. ,

,B':f1NASSAR, ZULIME,

suivie de ses soldats, d·aus l'en–

foncement,

MOHADIR,

SÚITE.

Z U LIME,

jetant ses armes.,'

NoN, n'allezpasplusloin, frappez; et vous, soldats,

Laissez p érir Zuli'me, et ne la vengez pas.

II suffit : votre zele a serví mon audace.

J'ai mérité la mort, méritez votre grace .

Sortez, 'dis-je.

·

BÉN ASSAR.

Ah, cruelle ! est-ce toi qqe je voi

?-

ZU LIME.

Pour la,<lerniere fois, seigneur, écoufoz-moi.

Oui, cette fille indigne, et de crime enivrée ,

Vient d'armer contre.vous sa mai-n désespéré~ :