ACTE QUATRIEME.
' SCENE
l.
-ZULIME,
SÉRAME.
SÉIUME.
REMERCIEz
le ciel ,
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au comble des ,tourments,
D'avoir long-temps perdu I'usage de vos sens.
·
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vo~s a ~érobé., propice en sa colere,
Ce combat.effrayan~ d'un amant et'd'un pere.
.
'
.
ZULIME~ jetée dal}S un fauteuil ,:_et revenant de son_
é.vanouissemen~.
O jour
!
tu luis eneore
a
mes,yeux alarmés,
Qu'une eternclle nuit devrait avoir fermés.
O sommeil de·s douleurs
!
mott doqee et passagere.
Seul moment de repos gouté dans ma misere !
Que n'es-tu plus durable? et pourquoi laisses-tu
Reiltrer enco.r la vie en c·e creur abattu?
{
Se
relevant . )
Ou
suis_-je? qu'a-t-on fait? ó-crime !
ó
p~rfidie_!
Ramire va périr ! quel monstre m'a trahie?
J'ai tout fait, malheureuse·! et moi seule, en un joui::,
J'ai bravé la nature , et j'ai trahi l'amour.
Quoi
!
mon pere, dis-tu, défend que je l'approche?
SÉRAME.
Plus le combat, madame, et le péril cst proche,