ACTE
Ill,SCENE VI.
SCENE VI.
·---.!
RAMIRE, ATIDE.
ATIDE.
AH!
prince, on vous attend.
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n-est plus de danger, l'amour seul vous défend.
Zulime
e.stapaisée, et tant de violence.,
.
Tant de transports affreux, tant d'apprets de venge~nce,
Tout cede
a
la doúceur d'un repéntir profond;
L'orage était soudain, •le cali11e est 'a,ussi prompt.
J'ai dit .ce que j'ai du pour ,adoucir sa rage;
Et
l'
amo.ura
son ereur en disait da~antage.
Sés yeux, auparavant si fiers,
~t
courroucés,
Melaient des pleurs de joie aux p(eurs que j'ai ve~s~s,.
J'ai saisi cet instant, favorable
a
la fu'ite ,:
··)
e:
,
Jusqu'au píed du vaisseau soudain Je l'a'i c'ond'ufiJ ;
,
i
r-i.
J'ai haté vos amis; la moitié suit mes pas; '
1
'
L'autre moitié s'embarqué, ainsi que vos soldats;
On
n'att~nd plus que vous ·:
Ja
voile sq déploie.
RAMIRE,
4h
ci_el
!
qu'avez-voús fait
?· ' ,
ATIDE. ·
J
,
:,.
,Leppleurs oú je me noie,
·Seront l~s derniers pleur~ que y9¡i~,ven :ez.,couler.
C'en est.fait, cher amant, je ne véu'x plus troubler
Le bonheur de Zulime,
bt
l'{ v"ótfi
peut-etre.
VÓus etes trop aimé, vous méritez de l;etre.
Allez, rl°e rria 'rivale heureux et cher ~poux,
Remplir tous les serments qu'Á.tidle·
á
ra'its pour vous.
RAMIRE.
Quoi! vous l'~vez conduite
a
ce vaisseau funeste?
. 1