ZULl'ME.
S CENE IV,.
ATIDE, RÁMIRE.
RA1'11IRE.
ÁH!
fuyez sa vengeé,\nce~ A'Úde, et que je meur~.
•
ATIDE.
Non, je veux qu'a ,ses ,pieds vous vous jeti'ez sur l'heure;
Ramire, il fa,ut me perdre, et vous justifier,
'Laisser pérfr Atide, et meme l'~ublier.
RAMIRE.
Vous! , .
ATID E. '
Vos jours, vos devoirs, votre reconnaissancc,
. Avec ce triste hymen' ~'entrent poi1;t ei1 ba)ance.
Nos liens sont sacrés, et je les brise tous ·:
Mon coour vous idolatre... et je renonce
a
vüus.
RA,MIRE .
.Vous, Atide !
A:TIDE.
II
le faut; partcz s·bus ces auspices :
Ma rivale aura fait _de inoindres sacrifices.
Mes mains auront brisé 'de plus puissants liens;
Et mes denirers bíenfaits'sont au-dessus·des sien s.
R:i\.M~RE,
Vbs bienfaits sont affreux ! l'idée en est un crime.
o
chere et tendre épou·se
!
ó
coorr trop rnagnanime
!
II faut périr ens~mble, il faut qu'un noble effort
A.ssurc la retraite-, ou nous mene
a
la mort.
1 .