ZULIME. ,
ATI·DB-.
Cr.oyez que vos bienfaits...
ZllJLIME,
Ah! c'en est trop,
Aticle
¡
C'.cst trop vous efforcer·d'excuser un perfide;
Le voile est déchiré : je vqis mori sort affreux.
Quel pere j'offensais
_!
et pour qui? malheureux
!
Des plus s~crés,d~voirs la baniere
e.stfranchie:
Mais il reste un retour
a
mayerth frahie;
Je revole
a
mon pere; il a plaint mes erreurs;
Il
est s~nsibie, il .m'aime; .il vengera mes, i)leurs :·
Et de sa main du m0ins il faudrá _gue:j'©btienne,
Di-rai-je, hélas
!
ta mort?'non, ingrat, I)lais la mienne.
Tu
l'as voulu, j'y cours.
ATIDE.
Madame!
RAMIRE'.
Atidc
!
ó
ciel
!
ATIDE.
Madame, écoutez-v.0us ce désespoir mo.rtel ? ...
C'est votre ouvrage, liélas
!
qu~ vous allez détruire.
Vo~s vous
perd.ez! Éh qu'oi ! vous balancez,, Ramire
!
.
.
ZULIME•
.
-
1
Madame, é.pargnez-voU,$ ces transpbrts em.pressés; .
Son silence ~t vos pleurs·m'en ont appris asséz.
j¿
veis sur mon malheur c·e qÜ'il faut que j~ perise,
Ét ie n'ai pa~ besoi~ d~ ta:o,t de confidénce,
'
Ni
des secours h'onteu~ d'une telfo pi'tié.
J'ai prodigué pour vous la. plus tendre amitié :
Vous rn9en paycz le prix; je vais le re,comrní'ti·e.
·Sortez, rentrc'z a:ux fers
ou
vo·us av~z
cl-u
úa1~te;