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ZULIME.

ATIDE.

iMais vous:::meme'

a

l'instant'

a

vos devoirs fldele'

Vous disiez que l'amour vous ren<l trop criminelle.

ZULIME.

Non, je ne l'ai point dit, mon trouble m'emportait;

Si

je parlais ainsi, mon creur me démentait.

ATID ·E_.

Qui ne connaít l'état d'une ~me combattue?

J '1prouve, croyez-moi, le chagrín qui vous tue;

Et

ma triste amitié...

ZULIME,

Vous m'eü devez, du moins.

Mais que-cette átnitié preud de ftuiestes soins

!

Ne me parlez jamais que d'ádorer Ramire;

Redoublez dans:rnon creurtout l'amour qu!il rti'ihspirei .

Hélas

!

m'assurez-vous qu'il réponde

a

mes va!ux

Comme il le doit, Atide, c.f c:omme je le veux?

ATIDE.

Ce n'est point

a

des creurs nourris dans l'amerturrte,

Que la crainte a glacés, qi,te

la

<louleur consume;

Ce n'est po.int

a

des yeux aux la'rmes condamrlés,

Delire dans les camrs des amants forturiés.

Est-ce

a

moi d'observer leur joie et leur caprice?

Ne vous suffit-il pas qu'on vous rende justice,

Qu'on soit

a

vos hontés asservi pout jamais?

ZULil\iE.

Non, il semble ácc~blé du poids de mes ñienfaits;

Son ame est inquiete , et n'est point attendrie.

Atide, il me parlait des Iois de sa patrie.

U est tranquille assez, maítre assez de ses vreux,

Pour voir en ma présence un obstacle

a

nos feux.