ZULIM'E.
Ah, Zulime ! ah,,mon sang! par tant de cruaut¿
Veux-tu punir ainsi l'exces de ma
bo-nté?
ZULIME.
Seigneur, mon souverain, j"ose dire, mon pere,
Je vous aime encor plus que je ne vous fos che1·e.
Régnez, vivez heureux, ne vous consuniez plus
Pour cette criminelle en regrets superflus.
De mon aveuglement moi-meme épouvantée,
Expirant des regrets dont je suis tourmentée,
Et de votre tend•resse, et de votre courroux,
Je pleure ici mon c:rime
a
vo·s sacrés genoux;
Mais ce crime si chcr a sur moi trap d'empire:
Vous n'avez plus de fille, et je suis-
a
Ramire.
IlÉN ASSAR.
Que dis-tu? malheureuse ! opprobre de mon sort!
Quoi ! tu joins tant de honte
a
l'horreur de ma mort?
Qui? Ramird un captif! Ramire t'a séduite!
Un ba.rbare fenleve, et te force
a
la fuite!
Non, dans ton creur sécluit, d'un fol amour á.tteint,
Tout l'honneur d~ mon sang n'est pas encore étein_t,
Tu rie souilleras point cl'une tache si noiFe
La raee des héros, ma viei.Uesse et ma gl:oire.
Quelle honte, grand d'íeu! suivrait un smt si beau!
Veux-tu déshonorer ma vie et mon tombeau?
De mes folles bontés quer horrible sal'él!i,re !
Ma
füfo,
un suborneur est-il done plus qu'un pere?
~epens-toi, suis mes pas
1
viens sans plus m'outrager.
ZULIME.
Je voudrais obéir;. mon so1
1
t ITe peut eh.anger.
Approuv ée en Europe, en.v@s cl:i,mats füfouie,
11 n'est pÍus de retour p-our moi·dans ma pa~rie ..