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ZULilVIE.
SC,ENE IV.
~ULIME, BENASSAR, SERAME.
ZULIME.
LE
voici, je frissonne, et mes yeux s'obscurcissent.
T
erre, que devant lui tes gouffres m'engloutissent
!
Sér¡1me ,.soutjens-rµoi.
BÉN ASSAR
1
qest elle.
ZULIM:E¡.
O
désespoir
!
~ÉNASSARi
Tu
détournes les yeux, et tu crains de me voir?
ZULil\f E.
Je me
meurs
!
Ah, mon pere
¡
. !JÉNASSAR.
O
toi qui
fus
ma fille
!
Cher espoir autrefois de ma triste famille,
Toi qui <lans mes chagrins étais mon seul recours, ·
Tu ne ffi:e <;onnais~ plus
?
z-µ:p
ME,
a
genoux.
Je vous connais toujours;
Je tombe en frémissant
a
ces pieds que j'embrasse;
Je les baigne de pleurs, et je n'ai point l'audace
De lever jusqu'a vous un regard crimine!
Qui forait trop rqpgir. votre front paternel.
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Sais-tu queUe est P.~orreur <lont ton crime m'accable?
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Z ULIME.
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Je sais
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il
est inexcusable.