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ZULIME. .

Mais vous qui retr.ouvez un :sc~ptre , une couronne ,.

Vos parents, vos amis, tout ce que j'abandonne,

Q'ui de votre bonheur n'avez poi'nt

a

rou,gir;

. Vous qui 1:n'aimez erifin.. .

RA'MIRE.

1

Pourrais-je vous trahir?

Non, je ne puis.

Z

1

UL·IME.

H.élas ! je vous en 'crois sans peine,,

Vous sauvates mes jours ,' je brisai votre chaí'ne;

Je vois en vous, Ramire, un: vengeur, un époux :

Vos bicnfaits et les,miens, tout me répond de vous . -

RAMIRE,

Sous un ciel inc-01~nu le destin vous envoie.

ZULÍME.

Je l'e sais, j_e le veux, je le cherche avec joie;

C'est vous qui m'y guid'ez.

·

RAMIRE.

C'est

a

vous ~e juger

Qu'on a tout

a

souffiir chez un peupfo étrang,er;

Coutumes, prejugés, mreurs, contraintes nouvelles,

Abus devenus droits, et lois souvent cmelles.

ZULIME_.

Q'u'importe

a

n0tre amour ou

le.ur

,s mreurs ou fours droits ?,

Votre peuple est le míen, vos lois seront mes lois.

J'en ai quitté pour vous, hélas

!

de plus sacrées ,

Et

qu'ai-je

a

redouter des mreurs <le vos contrées?

Quels sont done les humainsqui peuplent vos Etats?

Ont-il'>

fait

quelques lois pour former <les ingrats? ·