iULIME.
Qui pardonne-
a
ton <loute ·, et 'qui plaint ton malheur:
L'honneur est <lans ce c·reur qui b~·a·va la misere.
·131~ NASSA, R.
.
Tu ne braves, ín_grat, ,que les larmes d'un pere :
ru
l:ússes lé.poignard <lam
€'e
creúr déch~ré, .
Tu pars, et cet
assa.utest eneór différé.
La rner t'ouvre ses flots pour en[ ever ta proie;
Eh bien! prends <lo11c pi.tié des pJ€urs ou je ,me n0ie;
Prend's piti'é d'un vicimü-d trah·i, d éshonoré,
D'un
p ere qui chérit
UI~ COOIH'
d énaturé.
Je te crus vertucux, Ramirc, autant que brav-e.;
Je corrigeai le sort qui te
fit
mon esclavc :
Je te uevais beaucoup, je t'en donnais le prix;
J'allais avec les tiens te rendre-
a
tron pars.
Le ciei sait si mon c~ur abhorra-it l'injustice
Qui voulait d e ton sang le fatal sacrifice.
Ma filie a cru sans doute une jndigne terrenr;
Et_ son aveuglement a causé son crreur.
·Je t'adresse, cruel', une J!>laint c ilnpuis,sante:
Ton fol amour insulte ama voix expirante.
Contl'e les passions que pent JUOn désespoir?
Que veux-=tn? je me mets moi-meme·en ton pouvoir:
Accepte lous mes biens, je _tc les sacrifie;
Rends-moi mon sang, rends-m@i mon honneur et ma vie•.
Tu 1Je me réponds rjen, barbare! .
RAMIRE,
·
.·
icoute-m_oi
:_
Tes trésors, tes bienfilits, ia fille sont
a
toi.
Soit vertu, soi
t
pitié, soit iotéret plús tendre,
A.u
péril de sa gloire elle osa nous d,é'fendre;
Pour to.i de m.ille morts elfo eut
}¡j:avé
les coups.
Elle adore 'son p er'e·, et le tra,hit_pour nous;