ZULIME.
Plus il veut vous sauver de ces objets d'horreur,
Qui pré~ent~s de p~·es
a
YO!re faible creur,
Et redoublant les rnaux dont l'exces vous dévore,
Peut-etre vous re11draient ·plus crim_inelle encore,
ZULIME.
Qu'es( devenu Ramire?
SERAME.
AHe
d@I!C
pu songer,
.Dans ces málheurs communs,
qµ 'a
votrc seul danger?
Ai-je pu m'occuper que .ch¡. mal qui vous tue?
(
-
z
ULIME.
Qu'est-ce qui s'est p~~sé? quelle errrur m'a perdue?
Ah! n'ai-je pas tantót, da11s me~ transports jaloux
1
Des miens contre Ramire aJlumé le courroux?
J 'accusais mon amant; j'eus trop de violence;
On
m'a trop obéi : je meurs de ma vengeance.
;V
a, cours, informe-toi des funestes cffets·
Et des crimes nouveaux qu'ont prod!.!its mes forfait_s.
Juste ciel
!
je partais, et
Sl.\f
la fDi d'Atide
!
M'aurait-~lle trahie? on m'ar.rete. Ah, perfide !..
:
\ N'importe : apprep.q.s-moi tout
1
ne rp.e déguise rien:
Rapporte-fnoi ma mor·t; va, cours; vole, et revien.
SÉRAME,
Je vous laisse
a
regret dans ces hqrreurs mortel)es.
ZUJ.IMF;,.
Va,
el.is-je. Ah! j'en mérite e1¡,cor de plus cruelles!