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ZULIME.
ATJDE.
Eh! ne voyez:-vous pas avec quelle pruden,ce
De l'envoyé d'ub pere il fuyait la pr.ésence?
ZULIME,
J'ai tort, je te l'avoue: il a du ~'écarter;
Mais pour~uoi si lon~-t~mps?
ATIDE .
.
,
'
A
Jt~ ,yous point flatter,
Tant d.'~mour,
.Ja.ntde craiJ:lte et de délicatesse
Conviennen;t m:¡.l, peQt-etre, au péril
qlJ.i
nous presse;
Un moment peut nou~ perdre, e.t nous ravir le prix·
~
De tant d'heureux travaux par l'amour entrepris;
Entre cet Océar¡ , ces rocµers et l'armée,
Ce j_our , ce meme jour peut vous voir
enferm.ée1
Trop d'amour vous égare; et les ~ceurs si troublés
Sur leurs vrais intérets .so~t t~ujours aveuglé~
1
Z ULll\lIE.
No!), sur m~s intérets c'est l'arnour qui m'éclaire;
Ramire va pr.esser ce départ nécessaire :
L'ordre dépend de lui , t.~ut e,st entre ses mains;
Souverain de mon anie, il l'est de nies clestins.
Qu~
fait, il? est-ce vous, est-ce moi qu'il évite?
ATIDE -
L~
vpici., ¡' CÍe}, téµ10in du trouble qt¡.i m'agite,
Ciel, renferme
'a
jamais dans
e~
sein malheureu,c
~~
fu~e~t~ ~c~ret
qui nous perªrai.t tous
qeux.