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ZTIUME.

Mais j'atteste le dieu qui soutient mon courage,

Et

qui,donne

a

son gré l'empire et l'esdavage,

Que ma reconnaissance et mes engagements...

ZULIME.

Pour me prouver vos feux vous faut-il des serments?

En ai-je demandé, quand cette main tremb.la,nte

A

détourné la mort

a

vos regards présente?

Si mon ame aux frayeurs se peut abandonner,

Je ne crains que mon sort

¡

puis-je vous souVionn,er?

Ah !

l.es

serments sont faits pour un cceur qui peut fcindre,

Si j'en avais besoiI_!, nous serions t~op

a

plaind~·~·

(2)

RAM'1RE.

Qu~ mes jours immolés

a

votr~ su.reté ...

ZULIME.

Conservez-les , cher _prince , ils m'ont assez eou.té.

Peut~étre que je suis trop faible et trop sensible; ,

Mais enfin t out m'alarme en ce séjour hmrible :

Vous-méme, devant moi, triste, sombre, égaré,

Vous ressentez le trouble ou mon cceur est livré.

ATIDE.

Vous-vous faites tous deux une pénible étude

De 110urrir vos chagrins et votre inquí étude.

Dérobez-vous, madame, aux peuples irrité_s

Qui poursuívent sur nous l'exces de vos bontés.

Ce palais est peut-etre un rempart inutile;

Le vaisseau vous attend, Valence est votre asile.

Calrñez de vos chagrins i'-importune douleur :

Vous avez tant de droits sur nous ... et sur son cceur

!

Vous condamnez saus doute une craint.e odieuse.

Votre amant vous doit tout; vous étes trop heureuse

!.

ZULil\'IE,

Je doi·s l'étre, et FlÍymen qui va nous engager...