ZlJLIM'E.
Mon séjour en ce§_}foux me rendrait tr<_:>p coupable;
D'un p ~re courrouoé fuyons f'ceil respectable:
Je vais háier ma faite, etj'y cours de cepas,.
,,
'
RAJ\URE,,
a
Atide.
Mo~, je vais fuir la honte et ha.ter mon trépas.
SCEN~
y.
RAMIRE,
ATID~. ,
ATH1E,
Vo u-s n'irez poiht sans moi :
11011,
cruel que'vous ete,s,
Je ne SOUffrÍ~ai point
VÓS
fureurs indiscretes.
Chei· obj et de ma erainte, arbitre de mon sort,
Cher époux, commehcez·par me donner la moilt.
Au nom des nceuds secréts
qu'i
son·heure derniere
De ses mourantes mai1ns vient de former mon pere,
De ces nceuds dangereux dol).'t nou.s avons promis
De dérober l'étreinte
a
des yeux ennemis,
Songez aux dro'Í-ts sacrés que j'ai sur votre vie : ·:
1
Songez qu'elle est
a
moi, qu'.elle est
a
la patrie;
Que Valence dans vous redemande un vengeur.
A~lez la délivrer-de l'Arabe oppresseur ;.
Quittez; sans plus tarder, cette riv.e fatal e;
Partez, vivez, -régúez, füt-ce _avee ma rivale.
}!.AMIRE.•
Non, désormais ma ;vie est un tissu d'horreurs;
-Je rougis de moi-meme-, et_'.surtout'de vos pleurs ..
Je suis né vertueux, j'ai voulu toujours
l'étre.; ·
Voulez-vous me ohanger? ch,éririez'..-vous un tra1tve
1
?· ·
J'ai subí J'escfavqge et $O,fl--pQÍds·rÍgou_1·eux_;
Le fardeau de la, feinte est oent
foi~
plus affreux ,
)