ZUVIME.
R.i\.M;JRE.,
Eh! poucrq·uoi, pt0fanant de si saíni~es tendr,esses,
De Zulime abusée enhardir
les
faihlesses?
Pourquoi' déshonoraint votre amant' votre ép·oQ.X.,
Promettre a d'autres yeux -un oceur qui 1úst qu'a vous?
Dans quel piege Idamore ,a conduit rinnocence
!
Des hienfaits
1
de Zulirne affreuse récom_pentie !
Ah.! cruelle
!
aquel prix le_jour mest cohservé
!
ATIDE.
Eh bien! p4níssez-moi de vous avoir sauvé.
ldamore, il est vrai
~
n'est plus
ie
s~ul coupahle;
J'ai parlé comme Iui; corilme
hri
co11damnabte
J'engagea:i tto'p Ramrre, et sa'ns Je consufter-;
Je n'y survivra,i pas,
VO'us
n'en pouvez d'otrter.
Je sens qu'a v~s vertu·s je ·fa:is~s 'trbp tYfoj.ure·;
Je vous épargnera:i la honte d'ún' parjure :
Vivez, 'Íl me ·suflit. .. ·Ci-el !·quel tumulte affr'eux
!
RaM"IRE.
11
m'annonce ün
cop:i.batn1oins grand, moi·ns ·doulo·ure-ux;
Le ciel m'y peut a:u molns ác.corder qúelqúe gloire;
·
J'y vole...
·
A'Í.'IDE.
Je vous ;uis; la cnute ou la ·v'ictoÍl'ér
•
r
Les _fers ou le tréi)as, je sais tout paPtager.
Puis-je etre loin de vous? vous etes en danger.
RAMHE,
Ah! ne faissez qu'a moi le destin q.ui m'opprinrn.
Ch
ere épouse, craigne,z...
ATIDE.
Je n'e crains que Zulime.
FIN
DU
PREMIEll ACTE.