ZULIME.
II ne m'appartient pas de soutenir s-a vue;
J'emporte en le quittant le remor<ls qui me tue.
Allez : votre présence en ces funestes lieux
Augmente ma douleur, et blesse trop mes yeux.
Mohadir.. , ah !partez.
MORA
DIR!
l;lélas
!
je vais peut-etre
Porter les dcrniers coups ~u sein qui vous
fit
n~itre
f
SCENlE II.
ZULIME,
ATID,E,
ZULIME.
Aa! je sucoombe , Atide, et ce,coourdésolé
Ne soutient plus le poi<ls dont il cst accablé.'
Vous voyez oe gue j'aime, et ce que je redoute,
U,ne pc1¡trie, un pcre; Atide!. ah! qu'i1 en coute!
Que de retours sur moi
!
que de tristes efforts !
Je n'ai dans
n,10n
amour sentí que d,es remords. ( r)
D'un pcre infürruné vous c~ncevcz rinjure ;
ll
cst affrellx pour moi d'offenser la_ na· ure :
Mais Ramire expirait., vous étiez en danger.
Est-ce un crime, qpres tout, que de vous protégcr?,
Je dois tollt a Ramire: il a sal.lve ma vie.
A
ce dépar.t enfi;1vous m'avez enµardie :
Vos pér-ils, vos vertus, vos amis r,nalheui·eux,
Tant de motifs puissants, e:t l
'amo.ufavec eux,
L'amoul" qui me conduit; hé!as
!
si lon m'aocuse,
Voila tous mes forfaits: 1nais voila mo.n excuse.
Je tre.mble cependant: de pleurs toujours noyés,
De l'abime o~ je suis mes ye'4X sont effra_yés.·