ZULIME.
Qui' vous lai'ssant le choix de tant de souverains'
De son sceptre avec joi_e,au,rait orné yos mains?
Quoi
!
dans vous' dans sa fille il trouve une ennemie.
Dans cet affreux dessein seriez-vous affermie?
Ah! ne l'irritez point, revenez dans ses bras.
Mes conseils autrefois ne vous révoltaient pas;
Cette voix d'un vieillard _qui nourrit votre enfance1
Quelquefois de Zulime obtint plus d'indulgence.
Bénassar votre pere esp~rait aujourd'hui
Que mes soins plus heureux pourmient vou_s rendre
a
lui,
A son coour ulcéré que faut--il que j'annonce?
ZULIME.
Porte-lui mes soupirs et mes pleurs pour réponse :
C'est tout ce que je puis : et c'est t',en dire assez.
'
MQH'ADIR.
V
~us pleurez, vous, Zulime
!
et vo,us le ttahissez
!
ZUL!ME.
Je
ne le trahis
poi.nt.Le·déstin qui l
1
oútrarge
Aux cruelsTurcomahs livtait son·héritage:
Par ces brigands llOUV(tllu~ préss·é
de
toutes párts,
De Trémizene en cendré
il
quitta·Ies remparts}
Et, quel que soit l'obfet
tlu soin
qui me dévore,
J'ai suivi son ex.emple.
MOÍIADIR.
Héfas
!
süivez~le 'é110ore.
IJ
revient ;.revenez, dissipe~
t¡rnt
d'eniruí
1
s :
Remplissez vo.s devoirs, cr~yez-"moi.
'Zl/LIM-E.
, Je
né
puis.
1
MOHADIR.
Vous le pouvez. Sachez que nos'.tristés riv;,i:ge.i-