ACTE I, SCENE
l.
Ont vu fuir
a
l.a fin nos d.estruc,teur-s sauvages;
Dispersés, affaiiblis, ,et lassés désonnai5
Des maux q,~'ils '
ont.souffer.ts, et des
ma.uxqu'ils
o.ntfai.ts.•
Trémizenre renaít et va revoir son maitr,e .:
Sans sa filie, saus·
vo.us:, le ;verrnns-rnms para1tre?' ·
Vous avez dans ce fort cntra:ir-1é ses soldats:
Des esclaves d·Eupo,pe accom,pagneut vos pas.
Ces chrétieas, c·es ca-ptifs, le prix de son ccmrage_;
Dorú ja<lis la victoire a.vait
fait
s.o.n ,partag;e_,
, Ont arraché Zulim.e
a
ses hi:as p.ater:nels.
Avec qui fuyez-v.ous?
ZIJLI~rn.
Ah! 1•eproches oruels
!
Arretez, Mohadir.
MOHAD'IR.
Non, ,je ne ,puis me taire;
Le reproche est trop juste, et vous m'etes tro'p chere :
Non, je ne puis pen_ser, sans hónte et sansh:orreur,
Que l'esclave Ramírc a fait votre malh,eur.
ZlJDIME.
Ramire esclave
!
M;OHAD FR,
II l'est,
i'l
éta'it·fait po'ur l'etre :
H
naquit dans nos fers; Bén,assar est son maitre.
N;est-il p;ts descendu de ces Goths odihx_,,
Dans leurs propre-s foyers vain.cus p-a'Í'tnos aieux
·?
Son pere
a
Ttémizene est mort dans l'esclavage,
Et
la bonté d'un ma1tre est so11 seul hérita·ge.
ZUL.IME.
R.amir.e esclave
!
lui?