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13.~

LA MORT DE CÉSA"R.

CÉSAR.

Parle: en te l'acGordant, je croi-rai tout gagner.

BRUTOS.

"'-

Fais-moi mourir sur l'heure, ou cesse de régner.

CÉSAR.

Ah ! barbare ennemi, tigre que je caresse

!

Ah

!

creur d.énaturé qu'endurcit ma tendresse

!

Va, tu n'es plus mon fils. Va, ,cruel citoyen,

Mon c<;eur désespéré prend l'exemple du tien :

Ce creur,

-a

qui tu fais cette effroyable in jure,

Saura bien comme toi vaincre enfin la nature.

Va, César n'est pas fait pour te prier en vain;

J'apprendrai de Brutus

a

cesser d'etre humain:

Je ne te connais plus. Libre clans ma _puissance,

Je n'écouterai plus une injuste cléqience. ·

Tranquille,

a

mon courtoux je vais m'ahaudon ner;

Mon creur trop indulgent est las de pardonner.

J'imiterai Sylla, mais dans· ses violences; ·

Vous tremble.rez, in.gra'ts, au bruit de mes vengeances-.

Va, cruel, va trouver tes indignes amis :

Tous m'ont <?sé déplaire, ils seront tous punís.

On sait ce que je puis, on verra te que

j'

ose : ·

Je deviendrai barbare; e,t t0i seul en es cause.

BRUTOS.

Ah! ne le quittons point dans ses cruels desseins ,

Et sauvo-ns, s'il se peut, César e.t les Romains .

FIN, DU s~co·ND ACT E .

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