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do

LA MORT DE CÉSAR.

Ce citoyen superbe,

a

Rome trop fatal,

N'~ pas meme voulu César pour son égal.

Crois-tu, s'i~ m'eut vaincu, que cette ame hautaine

Eut laissé respirer la liberté roniaine ?

Sous un joug despotique

il

t'aurait accablé.

Qu'eut fait Brutµs alors?

'

BRU ,TUS.

Brutus l'eut immolé.

e

É

S

AR.

Voil~ done ce,qu'enfin ton grand cceur me ·destine? ,

Tu ne t'en défends point. Tu vis pour ma ruine,

Brutus!

BR UTU S.

Si Íu le crois, préviens

do.ne

ma fureur.

Qui peu,t te retenir ?

e

É

S

A R

,

lui

prés,entant la lettre de $ervilie.

La nature et mon creur.

Lis, ingrat, lis; connais le sang que tu m'opposes;

Vois qui tu peux ha'ir, et poursuis, .si tu l'oses.

BR U

TUS.

Ou suis-je? qu'ai-je lu? me trompez-vous, mes yeux?

CÉSAR.

Eh bien ! Brutus , mo.n fils !

BR UTUS.

Lui , mon pere ! grands dieux

!

CÉSAR.

Oµi, je le suis, ingrat ! que] silence farouche

!

Que dis-je? quels sanglots échappent de ta bouche !

Mon fils ... Quoi, je te tiens muet entre mes bras

!

La nature t'étonne, et ne t'attendrit pas

!