ACTE III, SC~NE
n.
135
CIMBER.
Toi, son fils !
CASSIUS.
De César!
DÉCIME.
O
Rome
!
BR UTUS_.
Servilie,
Par un hymen secret,
a
César fut unie;
Je.suis de cet hymen le fruit infortuné.
{:;JMBER.
Brutus , fils d'un tyran
!
CASSIUS.
.
Non, tu n'en es p13-s
né;
Ton creur est trop romain.
BRUTUS.
Ma honte est véritable.
Vous, amis, qui voyez. le destin qui m'accahle,
Soyez par mes serments les- maítres de mon sort.
Est-il quelqu'un de vous d'un esprit assez fort,
Assez sto'íque, assez au-dessus du vulgaire,
Pour oser d1cider ce que Brutus doit faire?
Je m'en remets
a
vous. Quoi ! vous baissez les yeux
!
Toi, Cassius, aussi, tu te tais avec eux !
Aucun ne
me
sontient au bord de cet abime !
Aucun ne m'encourage ou ne m'arrache au crirne !
Tu frémis , Cassius
!
et, prompt
a
t'étonner....
CASSIUS,
Je
frémis du conseil que je vais te donner.
B R U
TU
S.
Parle.