ACTE II, SCENE V.
BR U .TUS.
O sort épouvantable, et qui me désespere
!
O
serments !
o
patrie!
o
Rome toujours chere !
César.. ..
Ah ,
malheureux ! j'ai trop long-terrips vécu.
CÉSAR.
Parle. Quoi ! d'un,remords ton creur est combattu !
.Ne me déguisé ríen. Tu gardes le silence !
Tu crains ct'etre mon
fils,
ce nom sacré
t'
offense
!
Tu
crains de me chérir, de partager mon rang;
,C'est
un
malheur pour toi d'etre i;ié de mon sang
!
Ah
!
ce sceptre du monde, et ce pouvoir supreme,
Ce César que tu hais les voulait pour toi-meme.
Je voulais partager avec Octave et toi
Le
prix de cent combats et le titre de roi.
BR UTUS.
Ah, dieux
!
CÉSAR.
Tu veux•parler; et te retiens
a
peine !
Ces transports sont-ils done de tendresse ou ·de haine?
Quel est done ce secret qui semble t'aecahfer?
BR.UTUS.
César. .. .
CÉSAR..
Eh
bien! mon fils?
BR UTUS.
' Je ne puis lui patler.
CÉSAR.
Tu n'oses me nommer du tendre nom de p ere?
BR. U,TUS.
Si tu l'es,
je
te fais une unique priere.