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AVERTISSEMENT.

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succ~s, car elle re<;ut dans · plusieurs provin~es

les memes applaudissements qu'a Paris. On peut

dire

a

cela que ce Frélon était au-tant e~timé dans

les , provinces

q.ue

dans la capitale : maís ;il est

bien plus vraisemblable que le, vif intéret qui

regne dans la -piece de M. Hume en a fait tqut

le succes. Peignez un faquin , vous ne réussirez

qu'aupres de -quelques personnes; intéressez,

.vous plairez

tout le monde.

Quoi qu'il en soit , voici la traduction d'une

lettre de-milord-Boldthinker au prétendu Hume,

au sujet de sa piece de

l'

Ecossaise.

«

Je crois , mon cher Hume, que vous av~z

ce

encore quelque talent; vou~ en etes con1ptable

ce .

a

la nation : c'est peu d'avoir immQlé ce vi]ain

(( Frélon

a

la:

risée publique'

Sl.lf

tous;les théa–

(( tres de l'Europe, oú

l'

on joue votre ~imable

<<

.et vertueuse

Écossaise

;

faites plus; , meuet.

« sur ]a scene

to.os

ces vils persécuteµrs de_ la

littérature, tous ces. hypocrites noir~is ;. de

(( .vices, e.t calomniateurs de la vert_µ_; tra1nez

«

sur Je théatre, devant Je-tribunal du public,

. «

ces fanatiques, en.ragés qui jetten.t leqr.épume

ce

sur l'innocence, et ces·hqmm~s faux ,qui vous

<e

flattent d'un reil et qui vous -n~en~cent de

ce

l'autre, qui n'osent parler devan_t un philo–

« sophe, et qui tachent de le détruire en secret;

{{ exposez au grand jour ces détestables cabale.s