PRÉFACE.
etre plaisant, ainsi celui qui vous émeut ne
songe point
a
vous émouvoir; il n'est point
rhétoricien ; tout part du ereur. Malheur
a
ce-
-lui qui t&che, dans quelque genre
qtte
ce
puis~e
etre
!
Nous ne savons pas si cette pieee pourr.aitetre
représentée
a
Paris
~
notre état et notre vi.~, qui
ne nous ont pas permis de fréquenter souvent
les spectacles , ·nous laissent dans l'imp.uissatlce
de juger quel effet une pi~ce _anglaise ferait en
France.
Tout ce que nous pouvons dire, c'est que,
ma1gré tous les efforts que nous avons faits pour
· rendre exactement
l'
original, nous son1mes tres
loin d'avoir atteint au n1érite de ses expressions,–
. toujours fortes et toujours naturelles i ·
.Ce qui ~st he~U<;oqp plus iinport~Qt
i.
c'est
que cette com.édie ~st d'une excellen'te n:iorale,
et digne
de
la gravitédu sacerdoce dont rauteur
est revetu, sa,~1s rien perdre de <;e qui peut plaire
au4 honnet(¿s gen~ dq. monde.
,
La
GOmédie ainsi ,raitée ~st un des plqs utiles
d:l'or\s
de
l'esp,rit humain.
11
faut convenir qll-e
c't~st un art , et un art tres di-flicile. r:fout
le
monde peut CQQ1 pi)er des faits et des r.,lisonne–
ments : il est aisé d' apprendre la trigonométrie;