PRÉFACK
dire et .
a
faire du mal ' sous le ' prétexte' d'etre
utiles aux belles-lettres; comme si les vers q1:1i'·
rongent les fruits et les fleurs pouvaient leur·etre
utiles
!
L'un des deux iUustres savants, et, pour nous'
exprimer encore plus corí·ectement, l'un de ces
deux hommes de génie qui ont présidé au dic–
tionnaire encydopédique,
a
cet ouvrage néces-–
saire au geure humain, dont
la ·
suspension
fait gémir l'Europe ; l'un de ces deux··grands
hommes,-dis-je, dans des essais qu'il s'est amusé
a
faire sur
l'
art de la·comédie' remarque tres
j.u–
dicieusement que l'on doit songer
a
'mettre sur
le théatre les conditions et les états des hommes.·
L'emploi du Frélon de M. Hume est une especP, :
d'état en Angleterre : il
y
a meme une taxe éta-.
hlie sur les feuilles de ces gens
-1a.
Ni cet état ni·
ce caractere ne paraissaient dignes du théátre en.
France : mais le . pinceau anglais ne dédaigne
rien; il se plah quelquefois
a
tracer des objets
dont la bassesse peut révolter quelques autres..
nations. II n'importe aux Anglais que le sujet
soit has, pourvu qu'il soit vrai. Ils disent que· la
1
comédie étend ses d:roits sur tóus les caracteres
et sur toutes les conditións ; que -tout .ce qui est
dans la nature doit etre p eint; que nous avons
lll.Ile fausse délicater,se , et que l~homme ,Je, plus