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AVERTISSEMENT.

avocat,

a

la seconde représentation,s'écria:

Cou-

1'age, JVI. Carré; vengez le publi~ !

le parterre

et les -loges applaudirent

a

ces paroles par des

battements de mains qui ne finissaient point.

Catré, a'u sortir du spectacle,

fut

emhrassé par

plus de cent .personnes. Que·vous etes aimable ,.

M. Carré, lui disait..:on, J'avoir -fait justice de

cet homme, dont les mreurs sont encore plus

odieuses que la plume

!

Eh,

messieurs ,- répon–

dit Carré , .vous me faites plus d'honneur que

je.ne

mérite .; je ne suis qu'un pauvre traducteur

d'une comédie pleine de morale et d.'intéret.

Comme il parloit ainsi sur l'escalier,

il

fut

barbouillé de deux baisers par la femme de F

1 ••

Que je vous suis obligée, dit-elle, d'avoir -puni

mon mari

!

mais vous ne -le ·corrigerez point.

~'innocent Garré était tout confondu ; il ne

fümprenait pas comment un personnage anglais

:pouvait etre pris pour un Franc;ais nommé F ... ,

et toute la France lui faisait cornpliment de l'a–

voir peint. trait pour trait. Ce jeune.hornme ap–

prit par cette áventure combien .il faut avoir de

circonspection: il compriten général que, toutes

les fois qu'on fait le portrait d'un homme ridi–

cu1e , il se trouve tonjours quelqu'un qui lui

ressemble.

. Ce r,ole de Frélon était tres peu important

dans la piece.; il ne contribua en

nen

au vrai