LES_PARISIEN S.
la scene
7
et moi
j'ai
retranché tout ce que j'ai pu
de ce personnage ; j'ai aussi retranché quelque
chose de milady A:.lton, pour- m'éloigner moins de
vos mreurs, et pour faire voir quel est mon res–
pect pour les <lames. ·
M.
F ..... ,
dans la vue de me nuire, djt dans sa
feuille, page
114,
qu'on l'appelle aussi
Frélon.,
que plusieurs personnes de mérite l'ont souvent
nommé ainsi. Mais, messieurs, qu'est-ce que cela
peut avoir de
comm.unavéc
n,~.
personnage anglais
dans la piece d~
M.
Hume? Vous voyez bien qu'il
ne cherche que de vains prétextes pour me ravir
la
protection dont je vous supplie de m'honorer.
Voyez, je vous prie, jusqu'oú vasa malice : il
dit, page
I I
5,
que le hruit conrut long- temps
qu'il avait été condamné aux {Jaleres;
et il afíirme
qu'en effet, pour la condamnation, elle n'a jamais·
eu Íieu: mais,
j~
vous en supplie, que ce monsieur
ait été aux gaJeres quelqne temps, ou qu'il y aille,
quel rapport cette anecélote p eut-elle avoir avec la
traduction d'un drame angl ais? Il parl e des rajsons
qui
pouvaient,
dit-il,
lui
avo ir attiré ce mallieur.
Je vous jur~, messi e1Jrs, que je n'entre dans au–
cune de ces raison&;
j}
p~ut
y
en avoir de bonnes,
sans que M. Hume doive s'en inqui éter : qu'il aille
aux 'galeres on non, je n'en snis pas moins letra–
ducteur de
l'Écossaise.
Je vous demande, mes–
s1eurs, votre protection contrelui. Recevez ce