A MESS.IEURS
LES PARISIENS
(1).
ME
ss rn u ns, je suis forcé par l'ilJustre M.F.... .
de m'exposer
vis-t'i-vis
de vous. Je parlerai sur le
ton
du septiment .et du respect; ma plainte se-ra
marqnée au
coin
de la hienséance, et éclairée du
flambeau
de la vérité. J'espere que M. F ..... sera
confondu
vis-a-vis
des honnetes gens qui ne sont
pas accoutumés-
a
se preter aux méchancetés de
ceux qui, n'étant pas
sentimentés.,
font
métier et
marclzandise
d'insulter
le tiers et le quart.,
sans
aucune
provocation,
comme .dit Cicéron , dans
l'oraison
pro JJ'Iurena.,
page
4.
Messieurs, je m'appelle
J
érome Carré, natif de
Montauban; je suis un pauvre jeune homme sans
fortune; et comme la volonté me change d'entrer
dans Montauban,
a
cause que M.
L. F .....
de
P ....
m'y
persécute, je suis venu implorer la pro–
tection eles Parisiens. J'ai traduit la comédie de
l'Écossaise
ele M. Hume. Les comédiens fran~ais
et les italiens voulaient la représenter : elle aurait
(1)
Cetle plaisanterie
fut
publiée la veille de la r~résentation.