ÉPITRE DÉDICATOIRE
DU TRADUCTEUR DE L'ÉCOSSAISE
A MONSIEUR
LE COMTE DE LAURAGUAIS.
M
o Ns
I E
u
R,
la petite bagatelle que j'aÚ'honneur
<le mettre soris votre protection n'est qu'un pré–
texte pour vou s parler avec liberté.
Vous avez rendu un service é tern €1 aux b e.aux–
arts et au bon gout', en contribuant par votre g·é–
nérosi.téa
donner
a
la
ville de Paris un th~atre
moins indigne d'elle. Si on ne voit plus sur ]a
scene C~sa-r et Ptolomée, Athalie et
J
oad, Mérope
et son fils, entourés et pressés d'une foule dej eunes.
gens, si les spectacles ont plus de d écence , c'es t
a
vous seul qu'on en est red evabl e. Ce bi en fait est
d'autant plus considérable, que l'art de la tragédie
et de ]a c_omédie est celui dans lequel les Fran9a~s
se sont distingués d avantage. Il n'en est aucnn '
dans 1equel ils n 'aient de tr es illustr es rivau.x , ou.
m eme des maitres. Nous avons qu el-ques bons phi ..
]osophes; mais, il faut l'avouer, nous n e sommes
que les :
d.is~iples des Newton, des Locke , d es