A MESSI~URS LES PARISIENS.
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pe.ut-etre été jouée cinq ou six fojs' et voi~a que
M. F ..... emploie son autorité et son crédit ¡>0u.r
empech
1
er ma traduction d,e parahre; lui qui"e.n–
courageait tant les jennes gens quand il était jé–
suite, les opprime aujourd'hui: il a fait une feuille
entiere contre ·moi;
il
commence par dire mé-
,chamment· que ma tracluction vie t de Geneve,
pour me faire
suspecter
d'etre hérétique.
Ensuite
il
appelle M. Hume, M.
Home;
et puis
il dit que M. Hume le pretre, au~eur de cette
piece, n'est pas parent de M. Hume le philosophe.
Qu'il consulte seulement le
Journal encyclopédi–
que
du mois d'avril 1758, journal queje, regarde
comme le premier des cent soixante-treize jour–
naux qui paraissent tous les mois en Europe, il
j
verra
cette
annonce, page
13_7.
L~auteur de
Douglas
est le ministre Hume_, pa–
rent du fameux David Hume.., si célebre par son
impiété.
Je ne sais pas si M. Davio" Hume est impie : s'il
l'est, j'en suis hien faché, et je prie Dieu pour lui
comme je le dois; mnis
il
r ésnlte que l'auteur de
l'Écossaise
est M. Hume Je pretre, parent d_e
M. David Hnme; ce qu'll falhit prouver, et ce qu~
est tres indifférent.
J'avoue
a
ma honte que je 1'ai cru so-n frere;
mais qu'il soit fr ere ou cousin, il est toujours cer–
tain qu'il cst l'auteur de
l'ÉcG>ssaise.
11 est vrai