A MESSIEURS
que, dans le journal que je cite,
l'Écossaise
n'est
pas expressément nommée; on n'y parl e que
d'Agis
et de
Douglas:
mais c'est une bagatelle.
11
est si vrai qu'il est l'auteur
de
l'Écossaise_,
que
j'ai en
main
plusietirs de ses lettres par lesquelles
il me remé~cie de l'avoir traduite; en voici une
que je soumets aux lumieres du charitable lec–
teur.
JWy dcartranslator,
mon cher traducteur, y ou
have comitted many a blunder in your perfor--
1nance,
vous avez fait plusieurs b<1lourdises dans
votre traduction
:
you have quitte impoverisl/d
the caracter of Wasp,, and you havc blotted his
chastis'ement at the end of the drama.....
vous
avez affaibli le caractere de Frélon, et vous avez
supprimé son chatimenl
a
la fin de la piece.
Il est vrai, et je l'ai déja dit, que j'ai fort adouci
les traits dont l'auteur peint son Wasp ( ce mot
wasp
signifie
frélon ) ;
mais je ne l'ai fait que par
le conseil des personnes les plus judicieuses de
Paris. La politesse fran~aise ne permet pas cer–
tains termes que la liberté anglaise emploie volon–
tiers. Si je suis coupable, c'est par exces de rete–
nue; et j'espere que messieurs les Parisiens, dont
je demande la protection, pardonneront les dé–
fauts de la piece en faveur de ma circonspection.
11 semble que
.M:.
Hume ait fait sa comédie uni–
quement dans l'intention de mettre son -VVasp sur